La Loire en kayak - Jour 4 - La Loire lieu de solitude
- Gwenn LE FRANC
- 11 avr. 2020
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 13 avr. 2020
Les barrières qui entourent mon camp sont aussi utiles afin de faire égoutter le toit de ma tente.
Même si la nuit est sèche, la condensation trempe complètement le toit de ma tente…
Le temps d’une vidéo afin de partager avec ceux qui suivent mon aventure sur Facebook, toute la manutention que représente chaque matin la préparation du bateau. En effet, pour des raisons de sécurité (vol, attirer les bêtes, je vide le kayak presque complètement chaque soir.
Je prends la Loire vers 6h30 pour naviguer dans une matinée assez fraîche et avec de la brume. J’aime à découvrir le paysage petit à petit au grès des nuages de brouillard..
La Loire est sauvage par ici… si je peux apercevoir des villages, des habitations, des fermes… Aujourd’hui, j’ai surtout des contacts avec la nature : canards, signes, vaches, hérons, aigrettes. cigognes (j’en aurait vu plus ici qu’en Alsace pour le piaf est le symbole), hirondelles…
Je suis seul parmi cette nature… je fais partie d’elle. J’avance discrètement coups de pagaie après coups de de pagaie en tentant de viser les trajectoires les plus propices au courant. Je m’amuse parfois à poursuivre les signes pour les faire décoller… un décollage bien pénible pour ce « majestueux ».

A midi, je stoppe prêt d’une mise à l’eau ou une famille allemande prépare un canoë pour partir eux aussi à l’aventure. Ils ont prévu 2 jours et une nuit avec ce CANOE loué. Sur la berge, je fais une sieste. La reprise n’est pas facile même si paysage reste paisible …
Le niveau de l’eau est assez élevé… certaines zones à risques selon mon guide sont passées sans même s’ne rendre compte… à contrario des points non indiqués s’avèrent complexes : torrents, chocs contre la coque, branchages en travers…

Cette fois le coin dodo est une sorte de terre aride parsemée de caillasses et de végétation courte… Ça ressemble un une zone ou les vaches viennes s’abreuver (ce sera ma crainte en ce lieu) si la vue est parfaite champs, manoir, le sol est peu confortable. Cela dit, le sommeil ne tarde pas à arriver malgré tout.
L’amplitude de mes journées est grande. Je pars vers 6h30 ce qui représente de se lever vers 5h30… vers 17h00, je me lance dans une recherche d’un coin ou dormir… je décide souvent que 18h00 doit être la limite à ne pas dépasser.
Le soir en accostant, je mets le bateau suffisamment loin de la Loire souvent prêt de là ou je mettrai la tente. Puis, je me change en vêtements sec… et fait sécher les autres (avec de la chance ce sera sec et « confortable » le lendemain matin), monte la tente, et, me lance dans la préparation du repas. J’aime avoir du temps pour organiser tout le bivouac.

JOUR4-jusque Saint Aubin sur Loire : 9h58 d'efforts pour une distance de 85.5km
TOTAL jusque-là: Temps: 30h00 - 203,71km

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