top of page

La Loire en Kayak - Jour 5 - Première course contre l'orage

  • Photo du rédacteur: Gwenn LE FRANC
    Gwenn LE FRANC
  • 13 avr. 2020
  • 2 min de lecture

Une nouvelle journée de solitude avec la nature.

Hirondelles, ragondins, piverts, signes, vaches ils y sont tous… Je me croirais dans « Bambi ».

Dans les aires, dans des « falaises » de terre érodées par La Loire il y a des nichées d’hirondelles qui virevoltent à qui mieux mieux dans un balais effréné.

Les piverts sont moins nombreux mais souvent par paquets de 5 à 6 ce qui est déjà une belle performance pour ce type d’oiseau.

Les vaches doivent me prendre pour un train. En effet, elles ne me quittent pas des yeux jusqu’à ce que je disparaisse assez loin et reprennent alors leur incessant broutage de pâtures.

Un écureuil fait l’autruche en passant devant moi à la nage… il tourne la tête feignant ne pas me voir, espérant ainsi que je ne vais pas moi-même le voir. Étrange animal… qui une fois a terre ne tarde pas à disparaître dans les arbres.

Si je m’approche trop d’un signe, il se lance dans une course au décollage lourd et semblant hasardeux. Dans les aires et sur l’eau, il a la classe mais dans ses phases de décollage et d’atterrissage il fait moins le beau.




Sur la photo, un cul de sac... La Loire propose parfois plusieurs bras et il m'arrive afin de tuer un peu la monotonie... et chercher un bras plus rapide avec du courant provoqué par une diminution de la largeur du court d'eau... Parfois,comme ici, ça mène à des culs de sac...


A midi, je m’arrête à « Saint-Léger-des-Vignes », un village qui semble très sympa. Je stoppe a un bar pour recharger un peu les batteries, boire café et diabolo et manger un morceau. Je me sens moins seul là, en terrasse à discuter avec les copains du troquet.

L’après-midi, les nuages noirs, des grondements au loin annoncent l’orage… Je rame à toute allure pour ne pas subir les foudres de zeus. Je navigue prêt de la berge… même s’il me serait difficile d’accoster par-là, je suis sous les arbres ou presque, je ne suis pas le point le plus haut sur la Loire…celui que viendrait toucher la foudre. Ma pagaie est un très bon conducteur… je navigue en tirant fort sur chaque coups de pagaie en espérant arriver à destination avant le déluge. J’évolue à environ 10km/h minimum ce qui est une bonne performance avec ce bateau.

Ce soir, je dors en camping de NEVERS, pour une étape visite avec en prime un festival de La Loire, douche et rasage. Un peu de confort, ce n’est pas désagréable.



JOUR5-jusque Nevers : 9h30 d'efforts pour une distance de 86km

TOTAL jusque-là: Temps: 39h30 - 289,71km

 
 
 

Kommentare


  • Gris Icône YouTube
  • Noir Icône YouTube
  • Black Facebook Icon
  • Black Instagram Icon

Inscrivez-vous à notre liste de diffusion

bottom of page